Un an après la notification du premier cas de COVID19, le Gabon avait enregistré plus de 23 000 cas et 139 décès. La population adolescente et jeune, bien que faiblement touchée par le virus a toutefois été fortement affectée par les mesures de distanciation sociale et les contraintes qui lui sont liées.
La pandémie a eu un impact scolaire, psychologique, social et économique sur les jeunes. En effet, suite a la fermeture des écoles, plus de 500,000 enfants ont été prives de cours pendant 08 mois et en raison du confinement, les espaces de loisirs pour Jeunes ont tous été fermés.
Pour répondre à la crise, plusieurs ressources ont été réorientées au détriment de certains services essentiels tels que ceux liés a la prise en charge du VIH ou des maladies non transmissibles. Ce qui a eu pour effet d’accentuer la situation de vulnérabilité de plusieurs adolescents dont ceux vivant avec le VIH.
C’est dans ce cadre que l’UNICEF, en partenariat avec le Ministère de la Santé et la société civile, a développé et mis en œuvre un programme visant à assurer la continuité des services pour ces adolescents souffrant de pathologies chroniques dont le VIH/SIDA. Ainsi, les services sociaux de 5 centres de prise en charge du VIH ont été renforces pour assurer gratuitement aux plus vulnérables des examens essentiels, des équipements de protection individuels contre la COVID et un accompagnement à domicile.
Pour ce faire, 20 agents de santé communautaires Jeunes, élèves et étudiants ont été formes pour leur apporter cet accompagnement personnalise et adapte. Ils ont ensuite été déployés dans le Grand Libreville qui regroupe les 04 communes et département du pays, les plus peuples et les plus touchés par la pandémie.
Les Jeunes Ureporters étaient charges de l’accompagnement, l’information, de l’orientation et du référencement dont ont bénéficié plus de 450 adolescents et Jeunes dont 178 vivants avec le VIH, 202 appartenant à la communauté LGBT, 48 utilisateurs de drogues injectables et 25 professionnels du sexe.
La plateforme UReport et sa page Facebook ont été mis à contribution dans ce projet pour l’information, l’orientation, la promotion des bonnes pratiques, la communication sur les risques et la lutte contre les fausses informations Plus de 6000 personnes ont pu être touchées par ces publications conçues et réalisées avec de jeunes Ureporters.